Haïti la douleur, et l'identité nationale

Ce douze janvier Haïti a été touché violement par un séisme de magnitude 7, le plus violent que l’ile n’est connue depuis 200 ans. Ce séisme,  dont on ne connaît pas encore le nombre de victimes  mais qui pourrait atteindre des centaines de milliers de victimes, a détruit les infrastructures et les moyens de communications du pays.

Cette catastrophe naturelle vient toucher le pays le plus pauvre du continent américain ou 80 % de la population vivait déjà en dessous du seuil de pauvreté.

Ce séisme fait naitre un sentiment  d’injustiste et ne peut que nous rappeler  notre vulnérabilité.

Aussi, il ne peut que rendre bien désuètes les petites manœuvres politiques  que le gouvernement opère autour de l’identité nationale en pleine campagne électorale des régionales. Ce débat permettant de détourner les français des enjeux réels des élections régionales, pour stigmatiser une partie de la population et réveiller les démons de la peur de l autre, ou du bon et du mauvais français.

 Monter les français les uns contre les autres, plutôt que de travailler sur le bien vivre ensemble en créant des logements pour tous ou un système éducatif offrant à chacun l égalité de chance, ou encore un système de soins égalitaire….et malheureusement la liste est bien longue…..

Alors je vous l’avoue que le débat de France 2 entre Marine Le Pen et Eric Besson m’a semblé déplacé, irrespectueux voire méprisable …Je ne sais pas s’il n’a, même,  pas fait  naitre une certaine honte en moi ?

L’identité nationale pour moi avait tellement été bien formulé par un Haïtien vivant en France quelques minutes plutôt dans un journal. La journaliste lui demandait s’il avait des nouvelles de sa famille, cet homme a simplement répondu, dans ces moments toutes les personnes vivant sur la terre d’Haïti sont notre famille.

Notre pays n’a pas a réinventé  son identité nationale, il n a, ne croyez vous pas  qu’à défendre les valeurs républicaines que ce Haïtien  véhiculé solidarité, égalité, fraternité ?

Comments

[Eric Le BLAY]

Le plus simple, et c'est ce que j'ai fait, c'est de ne pas regarder ce genre de débat qui ne sert à rien, si ce n'est à rapporter des parts d'audience à une chaine de télévision, et qui ne
provoquera en aucun cas un séisme dans les certitudes, avouées ou non, de chacun.